En décembre, les flamboyants flamboient. C'est indéniable, et c'est beau. Leurs teintes éclatantes émerveillent sans vergogne les pupilles les plus blasées. Même les plus étourdis d'entre nous l'auront remarqué.
En décembre, les flamboyants flamboient et les letchis letchoient, oserais-je ajouter si l'exigence d'une haute tenue culturelle et morale ne pesait lourdement sur ce blog, consulté également par des enfants. Là encore, c'est indéniable, et c'est bon. Des milliers de petits fruits rouges, juteux, sucrés et goûtus (exactement le contraire de la métropole) se retrouvent ainsi au bord des routes, dans des pochons d'un kilo à 500 balles. Quel bonheur !
Toutes ces merveilles simultanées nous feraient presque oublier que décembre est - aussi - le mois synonyme de début des grandes vacances sur tout le territoire calédonien (officiellement depuis le 12 au soir, officieusement depuis une date que je me refuse à divulguer ici), ce qui n'est quand même pas rien. Surtout pour les nouveaux arrivants qui, comme moi, viennent mine de rien d'enchaîner un an et demi de boulot sans interruption !
Je profite d'ailleurs de l'occasion qui m'est offerte d'annoncer à celles et ceux qui ne seraient pas encore au courant que, cette année, la mort dans l'âme, Madame Tazar et moi-même ne rentreront pas at home. La rudesse du climat de la Côte d'azur, la crise des subprimes et les déboires sportifs de l'AS Monaco ont eu raison de nos dernières hésitations. Cette année, pour nous, ce sera Maré et la Nouvelle-Calédonie (pendant un mois) et l'Australie (pendant l'autre mois).
Pour nous voir, il faudra donc attendre une année supplémentaire ou, solution beaucoup plus facile, venir directement sur place. L'hébergement est, je vous le rappelle, gracieusement offert à toute personne inscrite à la Newsletter, qui plus est dans une nouvelle et magnifique maison située à Cengeité (sur laquelle je reviendrai plus tard, sans faute).