A quelques heures du passage en l'an 2009, l'heure est à la rétrospective des évènements marquants de l'année écoulée. Et, lorsque l'on vit à 20 000 kilomètres de son chez soi habituel, quel évènement plus marquant que la visite de proches (famille ou ami) ? Hein ?
Pas l'élection d'Obama ou le 7° titre de l'Olympique Lyonnais, en tous cas (quoique le 7° titre de l'Olympique Lyonnais était vraiment marquant).
Une fois n'est pas coutume mais ce blog, généralement à vocation universaliste, va donc sans vergogne se recentrer aujourd'hui sur des évènements que l'on pourrait qualifier de bassement personnels. J'invite donc les personnes non intéressées par mes élucubrations familiales ou amicales à ne pas m'écrire pour se plaindre (je ne leur répondrais de toutes façons pas) et à aller faire un tour à dache ou, mieux, chez Charly le prof, en attendant des jours meilleurs. Je ne leur en voudrais pas et, mieux, je les comprendrais.
Cette année, donc, nous avons été gâtés.
A peine installés dans nos meubles, début juillet, et les trois enfants de Madame Tazar (Solène, Greg & Nils, rangés par ordre chronologique pour ne pas entraîner de dispute) se pointent avec armes (palmes, masques et tubas), bagages (maillots, Play Station et lecteurs Mp3) et petit copain (Florent). Une arrivée mouvementée, le petit copain en question s'étant vu refouler à Düsseldorf au prétexte mesquin que son passeport était périmé (je ne veux pas médire, mais les Allemands, depuis la guerre de 1982, ils font rien qu'à nous embêter. L'Euro ? Tiens, fume !).
Résultat des courses : une arrivée décalée pour Florent et un départ gâché pour Solène, jusqu'à l'arrivée de son élu (qui, heureusement, ne s'est pas trop fait attendre). L'eau turquoise, ça fait rêver à deux. Seul(e), c'est de suite moins romantique.
Malgré cette entame difficile, le séjour fut en tous points réussi : visite de Maré en long (Shabadran), en large (Yedjele) et en travers (tout le reste), avec extension à Nouméa et l'île des Pins.
Cela nous aura accessoirement fait prendre conscience de l'extrême petitesse de notre maison à Nece, que l'on imaginait beaucoup plus grande que cela.
Point d'orgue : Shabadran, bien sûr, ainsi que de régulières excursions à la barrière de corail de Nece, histoire de taquiner requins, raies et tortues dans un cadre époustouflant d'eau turquoise et de coraux multicolores.
(A suivre...)