
Pour fêter dignement la sortie de son deuxième album solo, les squats de l’espoir, Hnatr s’est produite le 4 octobre dernier, au Festival des Femmes Funk du Mont Dore. Incontestablement plus femme que funk (à l’inverse de That 1 Guy, à priori plus funk que femme), l’épouse de Dick Buama, dès son entrée sur scène, s’est longuement excusée de la cherté inadmissible des billets (une grande partie de son fidèle public, Kanak de Maré, n’ayant pas les moyens de payer les 2 800 FCFP demandés). Les choses qui fâchent étant évacuées, elle a pu ensuite offrir une prestation enlevée, portée par sa voix magnifique et son énergie communicative. A ses côtés, Dick, aux chœurs et à la guitare, ainsi que ses musiciens habituels (la plupart étaient de la dernière tournée en métropole) ont offert un show très pro.
Hnatr a passé en revue la quasi intégralité des morceaux de son dernier album (à l’exception notable de Marijuana) agrémenté d’anciens succès du précédent (notamment le magnifique ça roule) ou de l’époque Gurejele (Waipeipegu, en rappel).
Seule ombre au tableau : la décision curieuse de l’organisation du FFF de reléguer Hnatr et sa bande dans une petite salle de 300 personnes, alors que 2 000 personnes, au même moment, attendaient la venue de la Grande Sophie sur la scène principale…







