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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 16:00

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La Vanuatu est un archipel composé de 83 îles, idéalement situé au milieu de l'océan Pacifique, au nord-est de la Nouvelle-Calédonie et au sud des îles Salomon. A ce titre, on peut dire que le Vanuatu est vraiment bien entouré. Cependant, malgré le nombre élevé d'îles, sa superficie (12 000 km²) reste quand même très nettement inférieure à celle de la Calédonie (18 000 km²), ce qui est la moindre des choses quand on veut rester poli avec ses voisins.

Même si, à vol d'oiseau, le Vanuatu est finalement très proche des îles Loyauté, le voyage depuis Maré devient un véritable périple puisqu'il faut passer par l'aérodrome de Magenta (en anticipant les blocages inévitables de Monsieur Jodar qui, lui, ne part jamais en vacances), puis par celui de Tontouta. De là, le plus dur est fait et il ne reste plus qu'un peu plus d'une heure de vol avant de rallier fièrement Port-Vila, capitale du Vanuatu et l'une des deux seules villes de l'archipel.

Toujours avide de connaissance, je mets à profit ce bref intermède aéronautique et la découverte d'une vague brochure touristique habilement dissimulée entre les instructions de sécurité et un sac à vomi (vide) pour joindre le futile à l'agréable et me perfectionner en bislama.

Qu'on se le dise, le bislama est la langue commune (ou véhiculaire, pour les lettrés) du Vanuatu (troisième langue officielle avec le français et l'anglais), l'ensemble de l'archipel comptant environ 115 langues vernaculaires (ou dialectes, pour les moins lettrés), ce qui ne nous rajeunit pas.

L'apprentissage du bislama est somme toute relativement simple. C'est ainsi que bonjour se dit halo, au revoir se dit alè tata, soutien-gorge basket blong titi et insecte bebet. C'est sûr que l'insertion dans la conversation quotidienne de ce dernier mot n'est pas des plus aisée (d'autant plus qu'il paraît que je le prononce mal), mais, comme on dit, c'est l'intention qui compte. Mais je m'égare.

Une fois à Port-Vila, où nous atterrissons, en ce vendredi 22 mai, sous des trombes d'eau, nous sommes accueillis par le propriétaire -français- de la résidence hôtelière Les Alizés où nous avons choisi de séjourner. Il nous apprend qu'une dépression, atmosphérique s'entend, est prévue pour les quatre prochains jours. Ça commence mieux que si c'était pire.

Heureusement, dès le lendemain matin et après une nuit paisible, la dépression est guérie et semble n'être plus qu'un lointain souvenir. Cela me permet de prendre quelques clichés de notre home, sucrée home, pendant que Madame Tazar savoure un petit déjeuner ma foi fort mérité, un oeil sur la baie de Port-Vila.

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Les bons tuyaux pour l'ami Pierrot :
Résidence hôtelière Les Alizés (Port-Vila)
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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 22:18


L'actualité calédonienne est incontestablement monopolisée par les frasques du Robin du bois local, Gérard Jodar. Le leader de l'USTKE (le steak à eux, comme on dit puis, de Nouméa à Poum), également surnommé Oussama Ben Jodar pour ses références marquées si ce n'est au coin du bon sens du moins aux luttes de libération sans but, est en effet sur tous les fronts, pourvu qu'ils soient dégarnis.

Son dernier exploit : l'envahissement du tarmac de Magenta et l'occupation de deux avions d'Aircal (enfin, un seul pour lui, il ne faut quand même pas exagérer).
La réponse de l'état fasciste néo-colonial : son interpellation (ainsi que celle de 27 militants) et 72 heures de garde à vue avant son procès prévu le 16 juin prochain.
































Photo: la Calédosphère


M. Jodar avait-il réellement l'intention de décoller pour, tel Blériot dans son bi-moteur à propulsion hélico-thermique, franchir les océans et se poser sur l'aéroport international de Gaza ? Au micro (bonjour, micro), des militants ont bien voulu donner quelques éléments de réponse : « on voulait décoller, mais voilà, il faut des diplômes pour piloter un avion, on n'a pas réussi », a lancé l'un d'eux. « S'ils avaient eu les clés, ils l'auraient fait », a déclaré un autre. Deux témoins entendus par la justice ont affirmé avoir entendu Gérard Jodar dire : « J'ai mis le turbo en route, dommage que les hélices soient attachées ». Ce dernier, autrefois titulaire d'un brevet de pilote, a répondu aux enquêteurs qu'il s'agissait d'une « plaisanterie ».

Précisons qu'au cours de cette plaisanterie potachière, un engin explosif artisanal a été découvert et que des dommages ont été constatés sur les appareils au moment de leur décollage suivant, imposant une fois de plus une restriction du trafic.

 

Note à l'attention des futurs djihadistes qui voudront se faire péter sur la Casa del sol : pour voler, il faut respecter trois choses :

- Avoir les diplômes

- Avoir les clés

- Détacher les hélices

 

Sur les suites judiciaires, cependant, M. Jodar, soudain moins enclin à la gaudriole, s'est montré beaucoup plus virulent : « il s'agit de politisation de la politique, et c'est intolérable ».

Beaucoup moins intolérable que la poursuite d'une lutte légitime pour sortir kanak et exploités de leur asservissement, cependant : « Il faut que les patrons comprennent une chose : une grève les pénalise plus que nous. Nous, c'est notre activité depuis vingt-cinq ans. On a le temps d'attendre, des années s'il le faut, comme avec les ambulances de Ponérihouen (où le conflit dure depuis avril 2007). »

 

Pour plus de détails sur cette lutte de libération nationale visant depuis vingt-cinq ans à se faire payer les jours de grève, rendez-vous sur :

- la Calédosphère (avec notamment de nombreux commentaires révélateurs de l'état d'esprit ambiant),

- chez JM, comme de bien entendu,

- sur le site des Nouvelles (mots recherchés : Jodar, ainsi que ses synonymes USTKE ou grève générale).

 

 

Pour finir sur une note joyeuse, notre récent périple vanuatais nous a permis de passer entre les gouttes des exactions ci-dessus relatées (mis à part un départ anticipé, quand même).

La prochaine série sera donc essentiellement vanuataise, pour votre plus grand plaisir.
'Tôntion les yeux !

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31 mai 2009 7 31 /05 /mai /2009 16:01




Rappel du règlement

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A Maré, les habitants parlent :

1/ Avec les mains, comme les Italiens

2/ Le français, comme tout le monde

3/ Le nengone

4/ Le kanak

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 11:00
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Début du pont de l'Ascension, judicieusement suivi par deux semaines de vacances scolaires, avions complets : il n'en fallait pas plus pour que l'USTKE sorte du bois.
Après quelques semaines de grève douce, le conflit d'Aircal redémarre en effet de plus bel et les troupes de M. Jodar, le Robin du bois local, ont investi, en attendant mieux, le rond-point de l'aérodrome de Magenta.
Après avoir réussi à faire plier la direction néo-coloniale d'Aircal pour obtenir la réintégration d'une jeune employée kanak qui avait achevé son CDD (voir « ça tangue chez Aircal »), le syndicat qui lutte pour la défense des travailleurs kanak et des exploités entend maintenant faire respecter son droit inaliénable et imprescriptible au paiement de ces jours de grève (plus de deux mois, quand même).

Et, pour cela, l'USTKE promet l'enfer à Aircal (gros titre des Nouvelles Calédoniennes du 15/05/2009).

La grève sera générale, aucun avion ne décollera, menace M. Jodar.
L'effet est immédiat. Du côté des forces de l'ordre, c'est la mobilisation. Les pandores prennent immédiatement position sur les points stratégiques, libèrent l'aérodrome de Magenta partiellement occupé et sécurisent la zone, 24h sur 24.
Du côté des enseignants maréens, c'est panique à bord ! La plupart de ceux qui avaient prévu des vacances hors territoire ont avancé de 24 ou 48 heures leur départ de Maré, de peur d'être bloqué. C'est que l'enfer avait été annoncé de manière très précise : jeudi 21 mai à 00h.
Finalement, à l'heure où je vous parle (de Nouméa, vendredi 22, 10h), tout semble normal mais le pire n'est jamais bien loin. En tous cas, si Dieu et M. Jodar le veulent bien, nous décollerons dans quelques heures de Tontouta, pour aller saluer nos confrères vanuatais.

L'emploi local est une mesure essentielle et nécessaire, inscrite dans les accords de Nouméa. Il n'est pas certain que s'asseoir ainsi sur la légalité, mettre en péril l'équilibre économique et touristique des îles, la libre circulation de ses habitants ainsi que la survie de l'unique compagnie aérienne intérieure du territoire soit la meilleure manière de la mettre en œuvre.

Dernière minute : Nidoish Naisseline, directeur d'Aircal, lassé des débrayages quotidiens d'une heure sur Ouvéa, vient d'annoncer la suspension de la desserte de cette île.

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 16:34
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Suite aux nombreuses remarques (deux personnes) réclamant de la vidéo pour, encore mieux que des photos, coller au plus près de l'ambiance de ces commémorations, et après une longue interrogation avec moi-même, j'en suis arrivé à la conclusion suivante : à raison d'un débit internet sortant de 27 ko sur l'île de Maré (après 23 heures), à l'impossible, nul n'est tenu. Je vous mettrais donc du son.



A l'affiche, aujourd'hui, les célèbres (du moins du côté de leurs îles à eux) KVU Pan Pipers, en provenance directe (et après une demi-douzaine d'escales) des îles Salomon, nos voisines toutes proches, en haut à droite en sortant du Vanuatu.

Jeu de scène, tenues affriolantes, perruques cintrées, rien ne manque à l'appel pour faire le show. Et, surtout, une musique d'une originalité folle, fusion entre sons traditionnels salomonais et rythmes modernes. Avec, pour cela, quantité d'instruments inhabituels qui feraient pisser de joie dans son vieux jean le grand Peter Gabriel, le pape de la World Music : flutes de pan géantes mobiles, pour les basses soufflées, flutes de pan géantes fixes, pour les rythmiques aigües frappées (à l'aide d'erzatz de claquettes), flutes de pan plus traditionnelles pour les mélodies, le tout agrémenté d'une grosse caisse et d'un fût pour le trémoussage... 

C'est plein les esgourdes et plein les mirettes, avec une chorégraphie spectaculaire qui voient les bassistes danser harmonieusement, entraînant (et non pas en traînant) leurs ânes morts sans effort apparent et sans même transpirer dessous les bras, et le soliste prendre des poses de guitar hero.

Et les voilà qui, pour cloturer l'affaire, nous mettent le feu à la cocoteraie en entonnant, sabre au clair et pan arrogant, Watolea, le tube planétaire de Dick & Hnatr (Gurejele). La classe !

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La haute tenue culturelle de ce blog n'étant pas une légende, je ne peux conclure cet article de haute tenue sans y inclure la petite note didactique qui va bien, à savoir un aperçu historique de la carrière des fameux KVU Pan Pipers (note tirée de la jaquette de leur CD et traduit de l'anglais par moi-même, merci à mon prof d'english de 3°) :

"Le jeune groupe culturel Kvu est composé de membres des trois communautés Koviloko, Vavarinitu & Uiùri, avec pour objectif de sauvegarder la paix entre les trois villages, d'enseigner la culture et les traditions d'Isabel (une des îles Salomon, ndlr) à la nouvelle génération et d'étendre la paix à l'extérieur de la communauté d'Isabel et à l'ensemble de la nation des îles Salomon".

Et, comme le dira leur manager lors des multiples coutumes de bienvenue et de remerciements qui jalonnèrent leurs prestations, à Maré comme au Centre culturel Jean-Marie Tjibaou, à Nouméa :
"Nous sommes des guerriers, mais nous sommes venues pacifiquement soutenir nos frères kanak du Pacifique".


N.B. : pour ceux, nombreux, qui en voudraient encore plus, rendez-vous dans le blog d'à côté, chez le camarade JM, qui, malgré les préparatifs de l'anniversaire de sa douce et tendre, n'en a pas moins été une fois de plus à la pointe de l'actualité...

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 16:49


Rappel du règlement

3

Tontouta est l'aéroport international de Nouméa. Quelle est la première personne que tu vas voir à ta descente de l'avion ?


1/
Des vahinés déchaînées qui t'attendent avec des colliers de fleurs


2/
Un groupe de joueurs de ukulélé qui t'accueille en musique


3/
Christian Karembeu


4/
Un douanier à la vue basse qui va mettre son nez dans tous tes slips.

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 16:00

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Après les danseurs de Wetr, au tour de leurs confrères de l'île des Pins, maintenant.

Le point commun entre ces deux troupes saute immédiatement aux yeux, même ceux des plus distraits : de jeunes hommes aux corps superbes et dénudés qui ondulent langoureusem... non, mais, qu'est-ce que je débloque, moi ! Le point commun est le caractère spectaculaire des costumes et des peintures, évidement ! Ainsi qu'un jeu de scène fort élaboré avec une répartition des rôles réglée comme du papier à roulettes : les hommes devant, qui font le show en gutturant à intervalles réguliers (waow..., waow...), les femmes assises au fond qui assurent la rythmique (pop, pop... pop, pop...) jusqu'à plus soif. Parfois, des danseuses sortent du bois et se joignent aux hommes pour un petit pilou endiablé.


Et puis, la coutume : celle des Kunié (les habitants de l'île des Pins, comme tu ne t'en doutes pas) est particulièrement originale. Alors que la plupart des délégations ont opté pour le manou plié en quatre et le billet de 1000, les Kunié se sont pointés avec ni plus ni moins qu'une pirogue traditionnelle, pirogue qui trônera désormais sur le site de Nidenod, entre la tombe de Yeiwéné Yeiwéné et la mer.
 

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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 16:00


    2

    Dans l'avion, on peut :

 

    1/ Jouer à la Play Station (en coupant le son)

    2/ Manger avec les doigts

    3/ Dormir

    4/ Regarder un film

5/ Envoyer des petits pois sur le passager assis sur le siège juste devant.

Règlement du concours

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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 14:24
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4 mai 2009 : alors qu'au collège de La Roche l'accueil des élèves absents est assuré avec compétence et professionnalisme par les enseignants présents, pendant ce temps, sur le site de Nidenod, au sud de l'île, les commémorations des 20 ans de la disparition de Jean-Marie-Tjibaou et Yeiwéné Yeiwéné vont bon train.


Travail de mémoire à destination des jeunes générations qui n'ont pas connu les Evènements des années 80, ces commémorations se veulent également un grand moment festif de rassemblement et de partage.
Venue en voisin, la troupe de Wetr de Lifou (l'île voisine), propose un spectacle à couper le souffle, avec peintures de guerre, lances et casse-têtes...

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A suivre : danses de l'Ile des Pins...
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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 16:00

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Episode précédent

Ehnijengo ci sibo buhnijengo ko déko yawé co kupa né co nué filet omei pajélé. Wén'oré buhnije nidi ci gajéléci oré célé. Ci nidi sibone co respecté ore ore pajélé. Ci ni di oré one.

Ci oré one aca célé.

Voici l'inscription sibylline que j'ai découverte, pas plus tard que la dernière fois et à ma plus grande joie, devant l'entrée d'une des plages de Mebuet, idéalement située sur la côte ouest.
Suite aux légères incertitudes ayant accompagné les dernières mesures de restriction de l'accès à la mer (voir la mer est fermée 1 et la mer est fermée 2), toute précision est bonne à prendre et je ne vais pas faire la fine bouche (surtout lorsqu'elle est obstruée par un tuba) devant cette volonté autochtone manifeste de clarifier pédagogiquement la situation. Ceci étant dit, il faut quand même reconnaître que, tout comme le sanscrit ancien, le nengone moderne reste pour moi une source de mystère insondable me plongeant à chaque fois dans un abyme de perplexité qui ne trouve son équivalent que dans l'écoute, par une classe de 6° de notre cher collège, de la version originale (en français dans le texte) de Ratus aux sports d'hiver.

Cette inscription étant accompagnée, en guise de ponctuation, d'une barrière en bois d'arbre ostensiblement disposée pour barrer tout passage ainsi que d'un fil de fer aussi barbelé que rébarbatif, je ne me fis (fos, fus...) aucune illusion quant au sens profond du message ainsi véhiculé. Et poursuivis courageusement mon chemin vers des horizons plus hospitaliers, où l'on peut baigner la mer sans déclencher une guerre tribale.

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Voulant cependant en avoir le cœur net, et mettant à profit la moindre occasion pour me culturer la teutê (comme disent nos chères têtes brunes métropolitaines), je me fis traduire, quelques jours plus tard, le susdit message. Avec le résultat suivant, aussi surprenant qu'inattendu, que je vous retranscris intégralement et sans aucun supplément :

On vous demande de ne pas faire de chasse sous-marine et de ne pas mettre de filet dans la mer, parce que sinon il n'y aura plus de poissons. Merci beaucoup. Merci beaucoup de respecter la mer.

Signé : le propriétaire de la mer.

Diantre ! Voilà une annonce évidement accueillie avec force plaisir et soulagement par messire moi-même, zoreil de base, certes, mais nettement plus préoccupé par l'éventualité d'être privé de son bain quotidien que par la baisse hypothétique du CAC 40.

En effet, cette fois-ci, les choses sont claires comme de l'eau du trou de Bone. En vertu de l'adage bien connu selon lequel « qui ne dit mot qu'on sent », la seule interdiction de pêcher signifie donc de facto autant que logiquement l'autorisation de baigner la mer. CQFD.
Youpee ! A moi, masque et tuba... A moi, petit shorty seillant et randonnée palmée... A moi, lagon, sable et cocotiers... A moi, plongeons dans l'onde chatoyante et tempérée, malgré des températures automnales nettement en dessous des 30° syndicaux... A moi, la raie de Mebuet...

Dommage simplement que le camarade m'ayant traduit cette missive ait cru bon de l'assortir du commentaire lapidaire suivant :
- A Mebuet ? On peut pas baigner la mer !

 

A suivre...

 

 



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