Après les danseurs de Wetr, au tour de leurs confrères de l'île des Pins, maintenant.
Le point commun entre ces deux troupes saute immédiatement aux yeux, même ceux des plus distraits : de jeunes hommes aux corps superbes et dénudés qui ondulent langoureusem... non, mais, qu'est-ce que je débloque, moi ! Le point commun est le caractère spectaculaire des costumes et des peintures, évidement ! Ainsi qu'un jeu de scène fort élaboré avec une répartition des rôles réglée comme du papier à roulettes : les hommes devant, qui font le show en gutturant à intervalles réguliers (waow..., waow...), les femmes assises au fond qui assurent la rythmique (pop, pop... pop, pop...) jusqu'à plus soif. Parfois, des danseuses sortent du bois et se joignent aux hommes pour un petit pilou endiablé.
Et puis, la coutume : celle des Kunié (les habitants de l'île des Pins, comme tu ne t'en doutes pas) est particulièrement originale. Alors que la plupart des délégations ont opté pour le manou plié en quatre et le billet de 1000, les Kunié se sont pointés avec ni plus ni moins qu'une pirogue traditionnelle, pirogue qui trônera désormais sur le site de Nidenod, entre la tombe de Yeiwéné Yeiwéné et la mer.





