Depuis le 13 juillet 2010, les deux drapeaux représentant les deux légitimités mélanésienne et européenne sont censés flotter au fronton des édifices publics représentant l’Etat.
Cela ne va pas sans poser quelques légers problèmes, comme je te l’expliquais ici même pas plus tard que la dernière fois.
Sur Ouvéa, à la tribu de Gossanah (dont la grotte, tristement célèbre, a été le théâtre de la sanglante prise d’otage de 1988, au plus fort des Evènements), cependant, aucun problème pour respecter la loi républicaine. Conformément aux instructions officielles du Congrès et de M. Fillon, deux drapeaux flottent bien au dessus de la maison commune. Certes, il n’y en avait pas de bleu-blanc-rouge en stock. Mais, qu’importe le drapeau, pourvu qu’il y en ait deux ! On a rajouté un deuxième drapeau Kanaky, un plus petit pour faire différent. Ni vu ni connu que je t’embrouille, l’affaire est dans le sac !