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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 04:37

  

Ça y est, je viens d’effectuer mon retour sur terre ! Un peu brutal, même s’il fallait quand même s’en douter. Après quatre ans de Calédonie et deux mois de congé en Zoreillie, ma terre d’origine, j’ai repris, ce lundi, mon travail d’enseignant dans un nouveau collège.

Je passe sur la demi-heure de trajet matinal et les joies de la jungle autoroutière niçoise (vitesses excessives, agressivité, embouteillages, klaxons, pollution…) pour me consacrer au vif du sujet.
D’après un certain nombre de témoignages concordants, ce collège n’est pas pire que bien d’autres (il est très curieux de constater que, de nos jours, on compare un établissement scolaire avec ce qu’il y a de pire, rarement avec ce qu’il y a de mieux. Passons).

 

Autant te dire de suite que j’ai rapidement été mis au parfum quant à la réalité de la situation : impolitesse et irrespect chronique, revendications et contestations permanentes, provocations incessantes, propos grossiers, accusation mensongère… le tout à mon encontre, bien sûr. Ne manquait au tableau que les menaces et les coups et blessures, il fallait sûrement garder des biscuits pour la suite. Tout cela œuvre d’une minorité (du moins, je l’espère) fortement agissante. Une bonne bande de vainqueurs, qui s’est chargée de me brosser un portrait réaliste et sans concession de ce qui m’attend dans le futur. Merci, les enfants.
En tout cas, rien ici qui puisse me laisser espérer enrichir la désormais célèbre rubrique « Pédagogie mon amour ».

 


PS : Il est à noter, sans que cela ait forcément un lien avec ce qui précède, que, dans l’imagerie populaire occidentale, les sauvages étaient souvent représentés par les Kanak qui, il y a moins de 100 ans, étaient exposés dans les cages d’un zoo lors de l’exposition coloniale.

 

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 04:25


8 janvier : dans quelques heures, le dernier des profs métropolitain en fin de contrat devra obligatoirement avoir quitté le territoire. L’Administration, dans toute sa psychorigidité légendaire, ne rigole pas avec le règlement. Depuis presque un mois, et le début officiel des vacances d’été, les départs s’échelonnent donc entre ceux qui veulent passer les fêtes en Zoreillie et ceux qui veulent rester jusqu’au bout du bout.

Pour ma part, ça sera le vol du 8 janvier à 01h45. Le bout du bout, donc. Vol AF pour Nice, via Osaka et Paris. Un voyage de 30 heures pour une arrivée à Nizza la bella, par la grâce du décalage horaire, le même jour à 20 h (19h55 très précisément, pour ceux que ça intéresse…).

 

La fin d’une aventure de 4 ans (dont 3 passés à Mare, l’île « qui parle à votre cœur »), constituée de moments exceptionnels et d’autres plus difficiles. Pour un bilan, globalement, largement positif et des souvenirs inoubliables à la pelle. Des souvenirs de franches rigolades, de solides amitiés, de paysages paradisiaques, de voyages dans le temps, de gamins aussi attachants qu’inaccessibles… Des souvenirs d’une île fascinante, déroutante souvent, désespérante parfois… Des souvenirs d’une société kanak que j’aurais approchée de mon mieux, de particularismes captivants, de coutumes fortes, parfois pesantes… Des souvenirs d’un voyage éclair, d’un autre monde…

 

Comme vient à l’instant de me l’écrire mon pote Eric, grand philosophe niçois méconnu, « partir n'est pas facile, mais revenir non plus ».
Bonne et heureuse année à tous.
 

 

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 18:00


Le drame de Maré
aurait-il pu être évité ? C’est la question que tout le monde se pose en Calédonie, trois jours après le week-end meurtrier qui s’est soldé par la mort de quatre personnes (pour trente blessés). En d’autres termes, l’Etat aurait-il pu intervenir préventivement ?

 

Albert Dupuy, haut-commissaire de la République, explique que, « des deux côtés, on se doutait qu’il y aurait des rencontres, sans doute musclées. Les deux parties (m’) ont dit qu’à Maré ce genre de contacts était presque traditionnel mais se déroulait toujours à la loyale. »

Il précise cependant, en réponse à des accusations d’intervention trop tardive de l’Etat, que « personne ne pouvait imaginer une telle violence. » (Les Nouvelles du 09/08/2011).


Contrairement à la thèse officielle, cependant, plusieurs évènements récents pouvaient au contraire laisser craindre une telle issue :

 

- Juin 2009 : suite au non renouvellement du contrat à durée déterminée d’une employée d’Aircal (cf ça tangue sur Aircal), puis pour réclamer le paiement des jours de grève, l’USTKE (et son Président de l’époque, M. Jodar) menace le territoire d’une grève générale (cf Au fond à gauche, à côté des toilettes) et bloque l’aérodrome de La Roche (cf Les bâches bleues sont de sortie).

Une marche de soutien à Nidoïsh Naisseline, grand-chef de Maré et PDG d’Aircal, est alors organisée à Tadine par des usagers excédés (cf Une grève contre le peuple).

 

Voici ce qui apparaît alors sur un tract signé par les grandes chefferies de Maré :

 

« Les grands chefs de Maré décident d'interdire toute manifestation de l'USTKE à proximité de l'aérodrome de Maré sous peine de sanction coutumière. Tant que cet affront (les insultes de l'USTKE proférées à l'égard de Nidoïsh Naisseline, « renégat à ta race », « cadre kanak incompétent », « grand chef bâtard », NDLR) n'aura pas été réparé, toute entrave au service public (aérodrome, service de santé, école, mairie...) du fait de l'USTKE sera considérée comme de la provocation et traitée comme tel. »

 

A la suite de cette marche, la tension est vive. Une délégation de Guahma monte à La Roche pour déloger les militants de l’USTKE et libérer l’aéroport. Seules quelques bousculades sont à déplorer. A la loyale.

 

- Avril 2010 : le conflit foncier qui oppose le district de Guahma au reste de l’île entre dans une phase plus active, sous la forme de fermetures sauvages de sites, pour l’essentiel des accès à la mer (cf La mer est fermée n°4). La tension monte d'un cran.

 

- Septembre 2010 : le conflit foncier est à son apogée. Une délégation de Guahma se rend dans le district de Medu et y installe une borne géante, symbole de la discorde et de la nouvelle délimitation foncière imposée. Cette borne sera détériorée peu après, entraînant une expédition de rétorsion de quelques centaines de personnes de Guahma. Des coups de feu sont tirés en l’air, la tension est extrême pendant plusieurs jours, des rumeurs circulent mais le drame est encore évité.

 

Août 2011 : je ne vis plus à Maré depuis la fin de l’année dernière, mais suis avec attention les nouvelles en provenance de l’île.

Un Comité contre la vie chère (ou Collectif des usagers) réclame maintenant des billets AR îles/Nouméa à un tarif unique de 10 000 F. Difficile à accepter pour Aircal, compagnie privée qui remplit déjà – à perte – une mission de service public (le désenclavement des zones éloignées du territoire, non rentables) et se trouve à deux doigts du dépôt de bilan.

Pour obtenir gain de cause, le Comité recourt une fois de plus au blocage de l’aérodrome  de La Roche (ainsi qu'à Lifou et à l'île des Pins), et cela depuis deux semaines.

En face, un Comité pour la défense des populations les plus démunies se met en place, réclame le retour des avions et émet des craintes quant à la possible disparition d’Aircal. La compagnie est en effet maintenant au bord de la faillite (cf Les Nouvelles du 05/08/2011). Parallèlement, l'activité touristique (d'ordinaire déjà peu florissante) est au point mort.
Aircal et le tourisme regroupant à eux deux la quasi totalité des emplois des Kanak des îles et la principale source de leurs revenus, la situation économique n'est pas loin de devenir catastrophique.

 

6 août 2011 : dans son édition du matin, Les Nouvelles précise que la gendarmerie reste sur les lieux (de l’aérodrome de La Roche) pour éviter tout affrontement entre les deux camps. Un risque existait donc bel et bien.

 

 

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 18:00

225px-Flag of France.svg  225px-Flag_of_New_Caledonia_.svg.png

 

Tu l’ignores peut-être, ô, toi, lecteur lointain de métropole ou d’ailleurs, mais l’ambiance actuelle sur le Caillou calédonien est légèrement tendue. L’instabilité gouvernementale chronique depuis quelques mois, l’échéance référendaire concernant l’indépendance (ou pas) du territoire qui se rapproche et, surtout, le choix du drapeau représentant le territoire, tout est sujet à une nervosité certaine (et je ne parle pas de la fin des vacances qui m'a personnellement rendu  particulièrement nerveux). Selon l’accord de Nouméa de 1998, en effet, « des signes identitaires du pays, nom, drapeau, hymne, devise, graphismes des billets de banque devront être recherchés en commun pour exprimer l'identité kanak et le futur partagé entre tous ».

 

Recherchés en commun…

Jusqu’en 2010, c’était le drapeau bleu-blanc-rouge (tu connais, le drapeau tricolore français…) qui représentait officiellement la Nouvelle-Calédonie. Drapeau évidemment non reconnu par les Kanak indépendantistes, car symbole d’un sombre passé colonial. Du coup, depuis 1988, les mairies indépendantistes arboraient le drapeau Kanaky, symbole identitaire issu des années de lutte.

Deux drapeaux opposés sur un même territoire, cela ne pouvait pas durer éternellement.

 

Depuis le 13 juillet 2010 et une décision du Congrès de la Nouvelle-Calédonie (à la suite d’une proposition de Pierre Frogier, député, président de la Province Sud et du Rassemblement UMP), le choix des deux drapeaux (français et Kanaky) a été fait. Deux drapeaux non plus opposés mais conjoints, pour un destin commun… L’addition des deux légitimités pour un futur partagé…

François Fillon, le 17 juillet 2010, hisse pour la première fois conjointement ces deux drapeaux sur le siège du Haussariat.

 

Cependant, l’affaire n’est pas réglée pour autant. Si la majorité des Kanak voient cette reconnaissance comme une avancée, certains loyalistes (notamment Philippe Gomès, président de Calédonie ensemble) refusent de voir ainsi consacré le drapeau Kanaky, drapeau d’un parti politique (FLNKS) né dans la violence des années 80.

Parallèlement, un Collectif pour un drapeau commun voit le jour. Son but : faire adopter un drapeau unique, commun, pour un destin du même nom…

220px-Drapeau_Commun_NC.svg.png

 

Mais, du coup, les indépendantistes voient (à juste titre ?) dans cette proposition une manière d’écarter leur propre drapeau. La pression monte peu à peu.

Une manifestation en faveur du drapeau commun est interdite le 2 avril par le Haussaire, au nom de l’ordre public. Une contre-manifestation a été en effet organisée le même jour et au même endroit par ses détracteurs.

Cette manifestation en faveur du drapeau commun a finalement eu lieu le 9 avril dernier à Nouméa, dans le calme. Pour les 3 000 personnes présentes, « l’objectif n’était pas de descendre le drapeau FLNKS mais de lever notre drapeau commun ».

 

L’avantage (l’ironie ?) de l’histoire, c’est de voir certains anti-indépendantistes (Frogier) et  certains ultras (Kotra-Uregeï) se rejoindre sur ce concept du double drapeau. L’inconvénient, c’est que cela ravive les vieilles tensions (parfois au sein d’un même camp), à la veille d’échéances cruciales pour le territoire. 


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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 17:00


8 % de la population de Nouvelle-Calédonie (20 000 personnes) est touchée par le virus de la grippe A, qui vient par ailleurs de faire une cinquième victime sur le Territoire. Un chiffre «sûr à 80-85%», selon Philippe Dunoyer, membre du gouvernement en charge de la Santé, établi notamment sur la base des prescriptions de Tamiflu et des absences dans les écoles.

Je serais curieux de voir comment l’ami Philou s’y est pris pour inclure les 7 000 habitants de Maré dans ses statistiques gouvernementales.

Pour commencer, il n’y a pas de Tamiflu sur l’île, remplacé (avantageusement ?) par le Doliprane. Ce dernier médicament, utilisé par les enfants comme substitut aux Smarties, traite déjà, en temps normal, les maux de tête, de ventre, la fièvre, la dengue, la gratte, la chiasse verte et les fractures ouvertes. De là à en faire un indicateur fiable de grippe...

En ce qui concerne les établissements scolaires, ces derniers restent ouverts quel que soit le nombre d’absents, contrairement à la métropole où la règle, pour la rentrée prochaine, est de fermer un établissement si trois cas y sont détectés en moins d'une semaine. Au collège de La Roche, il y a effectivement un grand nombre d’absents, mais difficile de distinguer les grippés des absents pour cause de pénurie d’essence (pas de transports scolaires ces dernières semaines), de mariages (quotidiens en cette période) ou de flemmïte aiguë. De plus, ceux qui restent ne sont pas forcément les plus sains...

Mais la situation est sous contrôle, comme le montre ce document rassurant diffusé il y a quelques jours par le dispensaire de La Roche.
« Si vous présentez des signes de grippe, tels que fièvre < 38° (pour > 38°, j’imagine) et que vous avez été en contact avec les voyageurs du Pacific Down ayant accosté le jeudi 21 mai 2009, appelez les dispensaires de Wé (45 12 12) ou de Xépénéhé (45 12 79).
(Pour mémoire, le Pacific Down est un paquebot australien qui a accosté à Lifou, une autre île des Loyauté, il y a plus de trois mois, alors que la période d'incubation ne peut excéder sept jours (!). Quant aux dispensaires en question, ils se situent tous deux à Lifou également...

Pendant ce temps, les élèves présents toussent et (se) mouchent en cœur, dans le meilleur des mondes hygiénique sous contrôle.



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25 décembre 2008 4 25 /12 /décembre /2008 15:33

 

Le mois de décembre, décidément un mois très agité, en plus de voir les flamboyants letchoier et les letchis flamboyer (j'ai de plus en plus de mal à me suivre moi-même...) est également le mois qui voit la grande majorité des camarades métropolitains de souche quitter le navire.
Pour cela, ils prennent l'avion.
Les deux avions quotidiens d'Aircal, une fois la panne réparée et la grève du jour terminée (que ce soit celle des pilotes, des aiguilleurs, de Météo-France, des techniciens de surface, des agents de surveillance des techniciens de surface, du poinçonneur des Lilas ou de la femme du commandant de bord), les deux avions quotidiens, disais-je avant de disgresser lamentablement, sont pris d'assaut, direction Magenta (l'aéroport intérieur) dans un premier temps, puis la Tontouta (l'international) pour le grand départ. Grand départ pour la métropole, dans la plupart des cas, avec, parfois, quelques stops exotiques en cours de route (Tokyo, Singapour...).


Tout cela tend à faire ressembler Maré, en cette période de l'année, à une île déserte. Déserte de métro-fonctionnaires s'entend, ce qui fait quand même une impression bien curieuse pour ceux qui restent.


Nous en avons profité, de notre côté, pour intégrer notre nouveau chez nous, maison sucrée maison, comme dit l'aviateur Dédé. L'emménagement dans cette nouvelle demeure (sur laquelle je reviendrai plus tard, sans faute) n'a été possible que grâce à la mutation pour Nouméa de la famille S. au grand complet.
Comme quoi, le bonheur des uns fait le bonheur des autres.
Mutation qui a, bien entendu, donné lieu à une fiesta mémorable dans ladite demeure (sur laquelle je reviendrai plus tard, sans faute), ainsi qu'à un dernier repas au champagne sur la plage de Yedjele. L'occasion d'apercevoir - déjà - quelques lueurs nostalgiques dans les yeux du camarade Yann, qui ne devrait plus souvent voir ça à la capitale, le pôvre.







Que tout cela, ainsi que l'absence de froidure, de neige, de rennes et autres joyeusetés ne m'empêche pas de vous souhaiter de très bonnes fêtes.
Et n'oubliez pas vos petits souliers !

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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 18:35


En décembre, les flamboyants flamboient. C'est indéniable, et c'est beau. Leurs teintes éclatantes émerveillent sans vergogne les pupilles les plus blasées. Même les plus étourdis d'entre nous l'auront remarqué.







En décembre, les flamboyants flamboient et les letchis letchoient, oserais-je ajouter si l'exigence d'une haute tenue culturelle et morale ne pesait lourdement sur ce blog, consulté également par des enfants. Là encore, c'est indéniable, et c'est bon. Des milliers de petits fruits rouges, juteux, sucrés et goûtus (exactement le contraire de la métropole) se retrouvent ainsi au bord des routes, dans des pochons d'un kilo à 500 balles. Quel bonheur !

Toutes ces merveilles simultanées nous feraient presque oublier que décembre est - aussi - le mois synonyme de début des grandes vacances sur tout le territoire calédonien (officiellement depuis le 12 au soir, officieusement depuis une date que je me refuse à divulguer ici), ce qui n'est quand même pas rien. Surtout pour les nouveaux arrivants qui, comme moi, viennent mine de rien d'enchaîner un an et demi de boulot sans interruption !


Je profite d'ailleurs de l'occasion qui m'est offerte d'annoncer à celles et ceux qui ne seraient pas encore au courant que, cette année, la mort dans l'âme, Madame Tazar et moi-même ne rentreront pas at home. La rudesse du climat de la Côte d'azur, la crise des subprimes et les déboires sportifs de l'AS Monaco ont eu raison de nos dernières hésitations. Cette année, pour nous, ce sera Maré et la Nouvelle-Calédonie (pendant un mois) et l'Australie (pendant l'autre mois).

Pour nous voir, il faudra donc attendre une année supplémentaire ou, solution beaucoup plus facile, venir directement sur place. L'hébergement est, je vous le rappelle, gracieusement offert à toute personne inscrite à la Newsletter, qui plus est dans une nouvelle et magnifique maison située à Cengeité (sur laquelle je reviendrai plus tard, sans faute).

 

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30 août 2008 6 30 /08 /août /2008 14:00


Sans délaisser pour autant totalement l'oiseau Pédagogie, vous n'avez pas été sans remarquer que mes interventions se sont faites, ces dernières semaines, plutôt rares.
Les raisons, toutes très bonnes, en sont multiples et variées : baignades intensives, famille nombreuse et accaparante, préparations pédagogiques... sans oublier également (et surtout) un travail rédactionnel important consacré à la touche finale d'un premier roman, sobrement intitulé « Chef, oui chef ! ».

Pour tout savoir sur le sujet, le mieux est encore de vous rendre, d'un coup de clic supersonique, sur le blog voisin, sobrement intitulé « Ma Guerre ».

A tout de suite...


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28 juin 2008 6 28 /06 /juin /2008 15:26


A noter les explications très pertinentes (comme toujours) de Mathilde Federer, au sujet du nom petit nègre (Si y'a pas moi, y'a pas toi) de l'exposition consacrée à la poignée de main entre Jean-marie Tjibaou et Jacques Lafleur, évoqué dans l'article précédent.
C'est à lire
ici.
Merci, Math !

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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 04:00


Un coup de tonnerre, ou ce qui lui ressemble fort, vient soudainement d'éclater. Réveillé en sursaut, je reste de longues secondes assis dans le lit et dans le noir, le cœur battant, essayant de reprendre mes esprits et de comprendre ce qui vient de se passer. Un mauvais rêve ? Je finis, à tâtons, par atteindre l'interrupteur de la lampe de chevet, renversant au passage téléphone portable et objets divers non identifiés. Une lumière timide inonde alors la pièce, m'obligeant à cligner des yeux. Mal au crâne, bouche pâteuse, le palpitant au galop... Ce n'est pas la forme olympique !
Je récupère mon téléphone qui a chuté sous le lit et crois comprendre qu'il est 2h21. J'en profite pour éteindre d'un coup sec la sonnerie stridente, cause de mon réveil.

D'un bond d'octogénaire cacochyme je m'extirpe du lit. Direction la salle de bain, où, après le petit pipi matinal, je me passe la tête sous le robinet et m'octroie un coup de peigne express avec les doigts. Puis, d'une démarche peu assurée et en m'aidant d'un mur mouvant, je rejoins la cuisine pour le petit bol de chocolat chaud réparateur. J'en profite pour jeter un coup d'œil sur la terrasse, histoire de m'assurer que mon nouvel ami ne m'y attend pas pour me souhaiter une bonne journée. Personne.

Il est maintenant 2h28, en ce dimanche 25 mai. Je m'affale dans le canapé du salon, agrippe d'une main fébrile la télécommande et me téléporte, en différé sur Eurosport, sur le circuit de Monaco. Au programme : la dernière séance qualificative du grand prix de formule 1, le préféré de Jeannie.
Une heure plus tard, des vrombissements plein la tête, je retourne me coucher, non sans avoir réglé le réveil sur 5h30. C'est qu'il ne s'agit pas de rater la finale de la coupe de France entre Lyon et PSG, cette fois-ci en direct sur TNC (Télé Nouvelle-Calédonie), chaîne qui reprend le meilleur des programmes de TF1 et de France 2.

Un excellent entraînement pour l'Euro de football du mois de juin, avec des matchs tous les jours en direct à 3 et 6 heures. Dur, dur, la vie dans les îles...

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